L'au-delà dans l'Egypte antique

Je vous propose un voyage le long des mystères du Nil au cœur de l’Ancienne Egypte. Les traditions égyptiennes ont sans nul doute inspiré nos visions modernes de la magie et de la composition spirituelle de l’être. Les mystères égyptiens sont nombreux mais un en particulier se place comme l’un des constituants de cette ancienne société, à savoir la Mort.


L'au-delà dans l'Egypte antique


Omniprésente, elle dicte la manière dont vivent les égyptiens. Dès le plus jeune âge, on débute les préparatifs de ce grand passage qu’est la mort. A la différence de nos visions modernes, celle-ci n’est pas crainte et repoussée, mais plutôt espérée glorieuse. Les plus aisés peuvent se permettre l’usage de serviteurs du Ka qui présideront à l’embaumement et aux rites funéraires, tandis que les plus pauvres n’auront pas l’honneur de disposer des 40 jours d’embaumement traditionnels et de toute la complexité rituélique nécessaire à une bonne mort.


Pour comprendre cela, il faut comprendre ce que les égyptiens considèrent être la mort. L’au delà n’est pas vu comme un monde inconnu et lointain, mais simplement l’autre côté de notre plan matériel. Ainsi les morts et les dieux sont sensés vivre dans un même lieu que l’on nomme monde occidental tandis que nous autres vivants, résidons encore dans le monde oriental. Ces deux mondes se croisent et s’entrecroisent et parfois se mêlent.


On craint alors qu’à tout moment un Dieu apparaisse dans notre monde pour nous emporter vers l’occident, ou pour nous punir.


Les dieux sont ainsi craints et l’objectif de toute l’existence est de préparer toutes les parties de soi afin d’avoir un corps « spirituel » puissant pour lorsque nous franchirons la séparation entre le visible et l’invisible. A la fin de notre existence matérielle on effectue le rituel du retour du Ba visant à réunir le Djet (corps) embaumé et le Ba (l’âme), ainsi que de nombreux autres composants tel que le Shout (ombre), le Ren (nom), l’Héka (magnétisme ou magie)…Etc. L’opération ayant pour but de nous fournir tous nos attributs pour quand nous devrons voguer dans le monde des morts.


Cette vision est très intéressante car elle met en avant l’immortalité de l’âme et la connexion que nous maintenons avec le monde énergétique de notre vivant. Nous avons alors la responsabilité de nous initier, d’apprendre, de protéger notre corps, notre puissance, notre éther… afin d’être apte à œuvrer en paix de l’autre côté de la vie. Le jugement n’est alors plus à la même place que dans les religions du Livre, arbitré par autrui dans le but de juger après coup nos actes mais bien plutôt dans le quotidien avec la crainte, ou peut être plutôt la Foi, de maintenir l’harmonie en soi pour parvenir à accéder à une immortalité paisible et agréable. S’ensuit du coup un profond respect, voire même une vénération des défunts, choses que nous avons malheureusement totalement oublié de nos jours, car ceux-ci existent toujours, sont toujours animés dans l’occident et peuvent nous aider.


Cette vision de la mort est tout à la fois belle et inspirante car elle nous conduit à penser que nos défunts sont encore là, et que nous même nous continuerons notre initiation et notre œuvre après notre décès. La magie est donc peut être là pour nous apprendre le fonctionnement de ces processus énergétiques et spirituels, de manière à ce que lorsque l’on arrive de l’autre côté nous soyons déjà complets ! L’incomplétude de nos vies modernes et occidentales réside peut être dans l’abandon du sacré de notre société. Nous ne vivons que pour les vivants lorsque nous le sommes et ne découvrons la symbiose du visible et de l’invisible qu’une fois enfermés dans l’au-delà, pour la plus grande majorité. On peut plus aisément comprendre le trouble que certaines âmes défuntes peuvent avoir lorsqu’elles se retrouvent de l’autre côté sans comprendre ni savoir comment œuvrer.


Nous pensons sincèrement que la pratique de la magie n’a rien d’ésotérique au sens d’une science réservée à une « pseudo » élite. C’est simplement l’apprentissage de notre nature divine, énergétique, spirituelle… , et ce peu importe le nom, cette partie de nous même qui survit à notre corps, le souvenir de nos morts et la réminiscence d’une existence non matérielle.


Nous vous proposons à présent de franchir le fleuve sacré qu’est le Nil pour vous dévoiler une pratique de la magie égyptienne vous permettant de découvrir et de toucher cet Heka, ou puissance magique que nous avons tous. Le Nil est un fleuve sacré sous la gouvernance d’ Hâpy, porteur de toutes les nourritures, celles de l’âme et du corps mais il revêt également des vertus protectrices et guérisseuses.


Je vous propose ici la pratique du bain d’Hâpy:


Remplissez trois verres d’eau :


Dans le 1er verser de l’argile en disant : « Ô Hâpy, toi qui anime la vie des terres arides d’Egypte et qui panse les plaies et les souffrances des hommes et des dieux, fait de cet argile sur laquelle s’écoule ton Nil, la terre de guérison dont mon Djet à besoin. » ;


Dans le 2nd verser du miel en disant : « Ô Hâpy, toi qui rend prospères et généreuses les terres d’Egypte et qui fait que les fruits et les blés poussent à foison, fais de ce nectar sucré l’avant goût de la prospérité de mon Heka. » ;


Dans le 3e verser du lait en disant : « Ô Hâpy, par la puissance de ton Nil et par la volonté des dieux de l’Égypte immortelle, que ce lait caresse mon Ba et le rendent attentif à la volonté du puissant Ré ».


Verser successivement sur votre tête les trois verres avant de prendre une douche. Ce rite sera idéalement pratiqué une fois par mois pour attirer la bénédiction d’Hâpy.

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À PROPOS

EMI, fondée en 2013, vous guide dans l'exploration des mystères de l'ésotérisme à travers des enseignements immersifs et accessibles.